José Lara Ruiz
La végétation d’Artemisietea vulgaris se caractérise par une dominance d’hémicryptophytes hautes telles que Artemisia vulgaris, Urtica dioica et Cirsium arvense, des espèces bien adaptées à l’accumulation de nutriments, aux perturbations du sol et aux régimes de gestion irréguliers. Ces communautés prospèrent dans les zones de transition entre les champs cultivés, les terres abandonnées et les périphéries urbaines ou industrielles, formant des systèmes dynamiques qui reflètent à la fois les processus de succession naturels et l’influence anthropique.Le rôle écologique de l’Artemisietea vulgaris va au-delà de la composition végétale. Ces assemblages fournissent souvent des ressources florales précieuses pour les pollinisateurs, des habitats pour les invertébrés et une connectivité fonctionnelle dans des paysages fragmentés. Dans de nombreux cas, ils contribuent aux services écosystémiques tels que la pollinisation, la stabilisation des sols et même la phytoremédiation. Pourtant, leur rôle reste sous-étudié par rapport à des écosystèmes plus 'vierges' ou plus stables.Cette étude vise à évaluer l’importance écologique de la végétation d’Artemisietea vulgaris, en particulier son rôle dans le soutien de la biodiversité et le maintien des fonctions écologiques dans les environnements perturbés.
